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Première excursion à cheval préparée en duo avec mon fiancé, un voyage "Au Fil de l'Eau",

en direction du Lac de l'Eau d"Heure, en Belgique. Une boucle dessinée de +/- 300 km, en suivant la Sambre, et remontant par la Meuse ; qui se finira finalement au Lac Bambois et quelques 116 km plus loin, sous une chaleur écrasante, la canicule.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Beaucoup de nouveauté pour ce projet ! 

A commencer que c'est la première fois en absolue que je pars en duo, laissant définitivement ma vie solitaire, pour la partager avec l'homme qui occupe mon coeur. Une première également pour lui, qui se voit repartir à cheval, après de nombreuses années sans plus monter, il lui a fallut se remette en selle ! Pour moi. Mais s'il faut travailler le cavalier, il faut également travailler son cheval ! Après avoir acheté, en octobre dernier, au moment de son anniversaire, Fiska, jeune jument frison de 7 ans, il a bien fallut la (re)mettre au travail, et commencer à lui apprendre son nouveau job de cheval de randonnée. On s'y colle toujours ! Enfin surtout moi. Et si c'est parfois une petite teigne, elle apprend vite quand elle veut ! Mais avec un peu de temps, c'est aussi en duo qu'on a désensibiliser Fiska, et ça n'a été que du positif !

D'un côté donc on s'occupe des chevaux, pour les (re)mettre en condition, ainsi que nous, et de l'autre, on s'occupe des chiens, éducation, obéissance... car on a deux nouvelles petites recrues. Naskar & Nanook ! Nés à la maison en septembre dernier, ça sera leur toute première expérience.

Voilà comment se prépare le projet, il y a de quoi faire ! Heureusement que l'on n'est pas pressé.

 

 

Jour 1

 

                                     Faux départ... Hé oui, ça arrive, et personne n'en est à l'abri ! On a beau tout prévoir, tout préparer, tout rôder et rien laisser au hasard, quand ça ne                                             veut pas, ça ne veut pas. 

                                     La veille du jour J, en allant retrouver les chevaux, Fiska s'est mise, sans raison apparente à boiter.. Appel au veto, qui ne peut se déplacer aujourd'hui,                                      mais qui nous dit au moins deux trois jours de repos, nous donnant le numéro d'un autre veto. Ni une ni deux, on l'appelle ! Coup de chance quand                                           même, elle peut venir en fin de journée.

                                     En revenant pour la visite, on avait quand même le petit espoir que sa boiterie serait passée, mais non. La veto l'a oscultée, même fait une echo des                                          tendons pour tout vérifier, mais rien d'apparant non plus. Certainement un coup ou un caillou qu'elle se seraiit pris plus tôt qui a pu lui provoquer                                              cette boiterie soudaine. Oui oui, soudaine, car à notre arrivée, tout allait bien, et une heure après, elle boitait.

                                     A surveiller donc, pourra t on partir demain ? Si elle ne boite plus, c'est faisable, car il n'y a "rien".

                                     Ah lala, la fifille, qu'elle nous fait du soucis !

Malgré tout, avec Lucian, on est un peu désorienté, car en partant le lendemain, on doit mettre Jack, son malinois de travail, en pension, mais que si nous ne partons pas, ce n'est pas la peine. Que de dilemme.

Finalement, on fait un peu comme prévu, à la différence qu'on ne s'impose pas un moment fixe pour le départ, on partira quand on sera prêt à partir.

C'est en début d'après midi que nous sommes passés aux écuries, vérifier la boiterie de Fiska, voilà deux jours qu'elle est au repos, et là, soulagement ! Plus rien ! On la fait marcher, trotter, galoper, tout est niquel, on se dit alors que l'on peut prendre la route le lendemain, et que même avec un jour de "retard", on pourra faire le tour de notre rando.

M'enfin, ça, c'était ce qu'on croyait, car Lucian, c'était levé avec un mal de dos, dû à son nerf siatique, il était bloqué.

Sans compter la pension de Jack... Personne pour l'accueillir avant samedi midi.. Il fallait aussi chercher l'ordonnance chez le docteur, et courir in extremist chez le veto pour Jack, Falco & Naskar.

Malgré tout, on arrive à tout faire, et on continue de s'organiser pour le lendemain. On finit par y croire, hein !

 

Jour 2

 

Les yeux à peine ouvert, que l'on a déjà chaud, voire même très chaud ! Le réveil se fait en douceur, avant que l'on ne pointe notre bout du nez dehors, où un grand soleil nous attend déjà.

Pour cette première nuit, tout s'est passé impeccablement bien. Les chiens ont vite compris où était leur place, sous l'évent de la tente, où ils pouvaient s'installer sur la bâche, et Isis, a également été tranquille toute la nuit. Seul Falco, a préféré dormir dehors, à la fraîche.

La matinée ne bat pas encore son plein, qu'une fois dehors, le Ravel est déjà bien fréquenté. Hé oui, aujourd'hui, il y a un événement de rassemblement de marcheur / jogger, ou quelque chose comme ça. C'est ainsi que nous croisons pas mal de monde, dont parmis eux, un couple, qui nous permettera de recharger nos réserves d'eau et ainsi pouvoir nourrir les chiens.

C'est à pieds que nous reprenons la route, rythmée par les rencontres, et au rythme de nos chevaux. Nous devons toutefois faire des pauses pour boire assez régulièrement, car avec cette chaleur écrasante, difficile de tenir le rythme sans s'hydrater correctement ! 

Mais aujourd'hui, ce qui nous a le plus posé problème, a été la pause de midi. En effet, rares ont été les coins où on nous pouvions attacher les chevaux, et le seul endroit, les piquets ne tenaient pas... Alors si je peux, pour ma part, laisser Maly en libre, concernant Fiska, on est quelque peu réticent ! Lucian l'a donc tenue durant notre arrêt, grignotant debout, avant de repartir.

Namur n'était plus bien loin ! Où le trajet jusqu'à Saint Servais, nous a quand même soulagé. On a tout fait à l'ombre et à la fraîche ! Entre petit bois et roche, qui maintenaient une bonne température.

Arrivés à Namur même, je me souviens du dilemme, quand on suivait le Ravel, direction Charleroi. En effet, il n'indiquait plus que piétons et cyclistes. Plus cavaliers. En prenant donc quand même le risque, on suivait les indications, sans faire de détours....

Ah oui ! On s'est retrouvé à devoir passer un serpantin en souterrain, si c'était la première fois pour Maly, il en était encore plus pour Fiska ! A qui c'était sa première rando, et rando longue durée ! Aïe Aïe, à notre passage, les sabots des chevaux claquaient sur le carrelage et raisonnaient dans le passage étroit. Maly gardait relativement bien son sang froid, pour une première du genre, tandis que Lucian, devait à la fois gérer Fiska, qui trottait et galopait sur place, tout en tournant autour de lui, ainsi que Naskar, qui aurait manquer de se faire écraser plus d'une fois ! Mais tant bien que mal, et avec une grosse satisfaction, nous sommes tous sortis de là, la tête haute, et très fiers de nos compagnons, ainsi que de nous même, qui avons su gérer cette nouvelle situation délicate, avec plusieurs animaux !

Mais si on pensait être au bout de nos peines, un peu plus loin, nous attendait un pont. Le tunnel par où passer, était relativement bas, ce qui ne rassurait pas les chevaux. Bah oui, des tunnels, ils en ont déjà vu, mais à peine plus grand qu'eux, pas vraiment. 

C'est au bord de la Sambre, que nous déboucherons. Continuant à suvre les directions du Ravel, pour Charleroi, cette fois ci, on se retrouve devant une impasse, mais une vraie. Les chevaux, ne peuvent catégoriquement pas passer par là, un pont passage d'homme en "grillage", à l'écluse. C'est non négociable, mais nous devons, apparemment traverser. Le chemin continuant sur cette rive, n'a pas l'air "ammenagée", et il serait dur de prendre le risque de la suivre, si nous nous retrouvons dans une impasse.

Pour une fois, car de toutes façons, nous n'avons pas le choix, nous faisons demi tour, en suivant la Sambre, pour prendre le pont de la rue principale et reprendre notre route, dans la bonne direction et sur la bonne rive, Au passage devant un centre sportif, nous essayons tout de même de voir pour de l'eau, malheureusement, c'est fermé, et devons faire avec nos réserves. Les heures passent, les kilomètres aussi, et les chiens ont soifs. Je prends alors la décisions de jeter mon seau à la Sambre et de remonter de l'eau, il faut hydrater !!

C'est à ce même endoit, que l'on a croisé une famille de randonneurs en VTT, dont le père était curieux de notre escapade ! Ca ne se voit pas souvent, disait il ! Mais gentille comme tout, il nous proposa des bouteilles d'eau, qu'il nous laisserait sous un pont, 10 km plus loin. Et effectivement, 10 km plus loin, après avoir un peu douté en passant plus d'un pont, nous sommes bien tombés sur les fameuses bouteilles d'eau ! Soulagés !

Et c'est à l'écluse de Florifoux, que nous posons le campement pour ce soir, sur une vue des plus archaique, une péniche.... de férail.... Superbe paysage, n'est ce pas ? 

Pendant que les chevaux broutent, testant pour la première fois, la longue corde pour Fiska, que les chiens fassent dodo, Lucian monte tranquilement la tente. 

Et c'est au couché du soleil, que nous nous installons autour du feu, avec notre premier barbecue.

Ce soir là, Fiska nous a également fait une prise de longe et cavala au galop, pétant au passage son licol. Le beau licol blanc, pris pour l'occase, que Lucian aimait tant, paf ! Il a fallut le rafistoler. Rattachée, pour une deuxième tentative, nous n'avons même pas eu le temps de terminer notre soirée, que de nouveau, une prise de longe. Décidément c'était la soirée ! Départ au galop, elle arrache de nouveau tout sur son passage, le licol éclate encore... C'est un fil de nylon que j'essaie de le reconfectionner, en attendant, de trouver autre chose. Mise cette fois ci, en ligne d'attache, nous partont nous coucher.

Jour 1 BIS

 

17h, Lucian m'a déposée aux écuries avec les chiens et Isis, pour commencer à préparer les chevaux, pendant qu'il emmène Jack en pension, à au moins 45 min de là.

Je commence par panser les chevaux au paddock, avant le raz le bol des taons, qui nous lâchent pas la grappe ! Ca sera donc au box, à l'abri de leurs pîqures, que je finirais de les préparer.

Quand Lucian est revenu, Maly était prêt, manquait plus qu'à seller et charger Fiska, et nous pouvions enfin partir. Un petit mot au passage à nos pensionneurs, et c'est sur le coup des 19h, que nous foulons nos premiers pas, à pieds.

Vu l'heure de notre départ, pas de but précis quant à cette première soirée, juste un petit objectif, avant la nuit tombée.

Branchon, puis Boneffe, en direction d'Eghezée, première rencontre avec un agriculteur. Premier échange de ce voyage, même si pour lui, la récolte de cette année ne sera pas bonne....

Nous sommes maintenant perdus sur cette longue route, qui nous mènera droit sur le Ravel, en direction de Namur. Les chevaux sont posés, calmes et curieux. Falco s'est calmé depuis le départ, et suit sans histoire, à faire le mariol, comme à son habitude. Tandis que pour Naskar et Nanook, c'est leur première sortie du style ! Et oui, première rando, premier voyage en exclusivité ! Lucian avait du mal avec Naskar au début, qui tirait pour aller retrouver son frère et son père. Décidément, au début, il ne voulait pas avancer si près des chevaux, et maintenant, il tirait comme un forcené... Tant bien que mal, il restait au pied.

M'enfin, c'est ainsi, au couché du soleil, que nous sommes arrivés au Ravel d'Eghezée, et si cela nous faisait notre point de départ pour demain, le plus difficile était à venir... Où dormir ! Nous pensions qu'il aurait été plus simple que ça, de trouver un emplacement pour y passer la nuit, mais même sur le Ravel, ce fut pénible, très pénible, encore trop proche de la civilisation ! Marche, marche, et remarche, peu à peu les derniers rayons du soleil laisse place à la prénombre de la nuit, on traverse Eghezée, on longe ensuite la sucrerie, et toujours rien. Lucian est nerveux, et râle, moi, j'essaie de garder la tête froide, même si, pour cette première soirée, de cette première aventure à nous, j'étais quelque peu déçue. Oui, déçue, déçue que ça soit si compliqué dès le premier soir, avoir déjà les galères, sans avoir eu, ou à peine, ce qu'est le voyage à cheval, en lui - même.. M'enfin, je garde espoir, et malgré mon compagnon grognon, on continue d'avancer. C'est à Leuze, qu'on finira par poser bagage, sur les coups de minuit. Dans la pénombre, illuminé par quelques lampadaires de la route voisine, enfin un petit coin, qui semble pouvoir nous convenir. Par quitte conscience, on fait quelques mètres supplémentaires, afin de voir s'il peut y avoir mieux, mais on n'osera pas aller plus loin, et franchir ce virage. Nous revenons donc sur nos pas, et déchargeons. Première ligne d'attache pour Fiska, tout se passe nickel. On met Maly juste à côté, en évitant qu'il puisse s'emmêler, et Lucian monte le campement. Après ces quelques dizaines de kilomètres, je remarque déjà quelque chose qui manque cruellement et est indispensable, l'eau. Les chiens et chevaux avait bu un peu plus loin, dans la Mehaigne, mais nul part, nous avons trouvé ne serait ce l'ombre d'une fontaine, même sur une route amménagée, pour les piétons, cyclistes et cavaliers. Ca sera donc sans manger, pour éviter d'avoir soif, que nous irons nous coucher, gérant le peu d'eau qu'il nous reste pour demain matin, avant de nous ravitailler.

Il sera une heure du matin, quand nous nous coucherons enfin, aux abords de ce Ravel entre des terrains de jeux pour enfants et adolescents et près des vaches qui seront venues nous tenir compagnie par curiosité...

 

 

 

Jour 3

 

A 4h du matin, réveil en sursaut, avec des galops de plus en plus lointain, et des voix, qui s'éloignaient aussi. En même temps, Maly galopait autour de sa corde d'attache, finissant pas un hennissement, pou rappeler sa copine. C'est Lucian qui es tsorti le premier, rappelant sa jument, qui se trouvait à 400m de là. Heureusement pour nous, on était dans une zone dégagée, et qu'elle soit revenue de suite.

Rebelotte, je pars vérifier ce qui s'est passé. En effet, la ligne d'attache s'est détendue, et la belle caractérielle à ses heures, a du se prendre les pieds dans sa longe, avant de cavaler au galop, pensant certainement que c'était un serpent, autour de sa jambe ?! M'enfin, cette fois ci le licol a tenu, c'est le mousqueton de la longe qui a bien lâché, alors, petit noeud, sur un mousqueton d'escalade, passage dans les broussailles, pour replacer correctement la corde, et fixer la longe dessus. Pour le coup, Fiska n'aura plus bougé du reste de la nuit. Que dis je, du petit matin ! Mais crevé qu'on était, nous deux autres, sommes retournés nous coucher. C'est sur les coups de 8h, qu'on a commencé à s'activer, tout ça pour décoller à seulement.... 13h ! Alors là, qu'est ce qu'on a foutu pendant tout ce temps, je ne sais pas. Trop lent, trop long, trop chaud.... On aura au moins vu la péniche de férail partir, qui nous avait servie de paysage la veille.

C'est toujours à pieds, à marcher près de nos chevaux, que nous avons repris la route. Mais un changement aujourd'hui, Naskar et Nanook nous suivent en libre.

La route est limpide, mais il fait extrêmement chaud, et c'est pesant, mais on garde de bons souvenirs.

Au point pour abreuver notre petite troupe, nous croisons un groupe de colo, qui ont carressé la petite troupe, ils étaient bien contents !

Au complexe sportif qui se trouve vers Floreffe, Lucian est allé y remplir nos réserves d'eau, pendant que je tenais tout le petit monde. Je pense que s'il avait mis deux minutes de plus, j'aurais pas cru pouvoir tous les ten,ir davantage ! Le deuxième groupe d'enfants passant à ce moment là, n'a pas pu toucher aux chevaux, ni aux chiens, car toute seule, je ne pouvais pas tous les gérer, Maly, Fiska, Nanook, Naskar & Falco d'une part, et les enfants d'autre part. Tant pis...

C'est l'esprit chantant, que nous avons repris la route, une fois toutes les gourdes et bouteilles d'eau rangées. Pour une fois depuis notre départ, les paysages qui défilaient, commençaient vraiment à nous plaire ! Ce n'est pas trop tôt ! C'est sur ce même chemin, que l'on a croisé Monsieur Randonnée, qui marche tous les jours de 10 à 30 km qutidiennement, pour s'entraîner à faire un bout du Saint Jacques de Compostelle, sur 1000 km. Sympathique échange, très enrichissant et motivant, notamment en ayant parlé du GR 20, que je rêve de faire, mais dont Lucian, était un peu plus scpetique. Y arriverais - je ? A suivre !

Par cette superbe journée, pour notre troisième jour de voyage, les rencontres furent nombreuses, et c'est à peine plus loin, que l'on croisa une mère et sa petite fille, que l'on recroisa ensuite à nouveau un peu plus loin... Instant magique pour sa fille, et certainement inoubliable, si elle s'en souviendra en grandissant (même si j'en doute un peu, mais sa mère sera toujours là, pour le lui raconter), c'est de se réveiller de sa poussette, en se retrouvant nez à nez avec les chevaux. Elle est passée en un éclair, des yeux endormis, à peine réveillé, à de grands yeux ouverts, pétillants et émerveillés.

C'est sur cette imagine, que nous sommes arrivés à l'écluse de Mornimont, sur les coups de 17h,  début de notre parcourt, sur le GR 125.
Il était tant pour nous, de casser la croûte, le temps d'attacher les chevaux, et les chiens, que l'éclusier est de suite venu nous voir, nous proposant un endroit pour la nuit, juste là, derrière la haie d'une maison d'éclusier inhabitée. 

Le remerciant de sa généreuse proposition spontanée, dès notre arrivée, n se tata avec Lucian. On n'avait pas beaucoup marché aujourd'hui, mais hier était une étape quand même, et certains passages de routes, ont été durs pour nos chevaux pieds nus. Pour le coup, moi qui voulais souvent avancer un peu plus, j'ai pris la décision de s'arrêter, car depuis notre départ, j'avais remarqué, ô combien il était dur, de trouver un bon endroit pour la nuit pour nos chevaux. Alors il est alé voir l'état du terrain derrière, qui était ok pour nous, et alla tenir au courant l'éclusier de notre décision, qui était, là encore, la plus sage, avec l'état de nos pieds, tout cloqués, qui nous auront, de toutes façons, pas pu nous emmener plus loin. Naskar avait aussi une blessure, un petit bout de coussinet arraché, il était donc aussi plus sage, de s'arrêter plus tôt, afin de le soigner et le laisser au repos 
On fait rentrer tout le petit monde dans le jardin, et avec nos deux cordes, on termine de clôturer.

Et la meilleure, c'est qu'avec tout l'espace qu'ils avaient pour brouter, c'est coller à notre tente, qu'ils venaient manger. 

Christian, l"éclusier, est un homme charmant et très sympathique ! Le soir même, il emmena Lucian faire des courses, et nous faire un petit plaisir pour manger ce soir.

C'est au bord de la Sambre, avec Isis, qu'on a passé la soirée, avant de nourrir les chiens.
C'est ici, à l'écluse de Mornimont, que j'ai également vu pour la première fois des Lucioles, une vraie gamine qui découvrait un truc nouveau, toute excitée !

Quelle soirée, et quelle nuit ! A entendre les chevaux brouter tout autour de la tente, et parfois même, les entendre partir au trot. 

 

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