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Excursion d'une journée, à l'ascension du Pic de l'Ours (83 - Var), en duo avec mon husky.

Départ 13h30 en direction du Pic de l'Ours, en partant d'Anthéor, et suivant la Corniche...

Pour s'enfoncer dans les montagnes par la suite. On suit le bord de mer, où les vagues viennent terminer leur course effrennée en s'écrasant sur les falaises. Calanques des Anglais, la crique de mon enfance, on poursuit notre chemin. En partant, je n'étais pas sûre de ma destination, vu l'heure tardive, mais motivée, j'avais pris mon sac à dos, et je traçais avec Falco. Sous un temps nuageux, il faisait bon pour une marche intensive. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. A vrai dire, c'était plutôt mitigé, entre nuages et gouttes de pluie, si ce n'était à tendance orageux.

Suivant le boulevard Eugène Brieux, on avançait bien, d'un bon pas, nous laissant bercer par le bruit de la houle et les paysages qui défilaient à notre rythme, profitant, à certains endroits, de points de vue qui nous étaient offerts. Iles des Vieilles, Calanques d'Anthéor, Pointe d'Anthéor, Pointe et Calanques du Petit Caneiret, Calanque de Saint Barthélemy, Pointe de l'observatoire, puis en continuant sur la route de Trayas, nous sommes arrivés à la Pointe du Cap Roux. Le cantonnement de pêche du Cap Roux est la plus grande réserve de pêche de France continentale, où toute forme de pêche est interdite. 

C'est à peine plus loin, juste avant la Pointe de Mauboix, que nous avons bifurqué sur notre gauche, pour quitter la mer et s'enfoncer dans la roche, nous retrouvant peu à peu entourés de cette pierre rouge et verdoyante. Je crois bien que c"est la première fois que j'ai vu de tel paysage, où se faisait discret un petit sentier, c'etait simplement magnifique. Nous prenions de la hauteur, et nous avons pas tardé à longer le Vallon d'Aurel, avant d'arriver sur le Col de l'Evêque, qui fût notre premier col. Comment décrire ce que je ressentais, j'étais tout simplement ... wahou .... Epoustouflant.

Encore quelques kilomètres, et nous voilà au Pic de l'Ours, que nous avions apperçu depuis la Corniche, avec son antenne. 

Grimpant encore et toujours, nous nous sommes arrêtés juste en dessous, avant de rentrer, car même si nous avions peut - être le temps, de monter jusqu'à cette antenne, il était déjà 18h et quelques et nous avions encore quelques heures de marche devant nous avant de rentrer, et la nuit tombante, ce n'était pas prudent. Je sentais en moi cette part de frustration et la petite voix qui me poussait à continuer, mais cette fois ci, ma raison a été plus sage et nous sommes rentrés. Cavalant dans la montagne sur le retour, je suivais Falco dans cette course effrennée quand le dilemme se posa, arrivant à la question du chemin que nous devions prendre pour retrouver le bord de mer. Le doute me saisissa quand Falco pris un sentier, que nous avions commencé à suivre, mais m'en souvenant pas, on a fait demi tour et pris l'autre chemin. J'aurais finalement dû écouter mon chien, et son instinct, lui, qui nous avait déjà ramené à bon port plusieurs fois. En effet, nous nous sommes retrouvés devant les chemins de fer, sans passage, mais n'ayant ni le temps, ni l'envie de faire demi tour, je regarda à plus d'une fois sur ma gauche et sur ma droite, avant de traverser les rails en courant avec Falco. A peine de l'autre côté, à prendre le chemin pour rentrer, qu'un train passa. J'ai été saisie quelques secondes, ouf.

La nuit étant de plus en plus proche et surtout, la Corniche étant une route assez dangereuse, j'activa le pas pour retrouver la "civilisation" avant qu'il ne fasse noir et qu'on ne soit en danger.

Le ventre serré quand la nuit nous enveloppa, nous sommes enfin arrivé à la maison, sur les coups de 21h passé.

On s'en sort bien pour cette journée et après 8h de marche d'affilées... On est claqué !

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