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Première excursion à cheval de 5 jours, à travers la Seine et Marne, en autonomie totale, avec mon husky Falco, mon chaton Isis et mon cheval Maly.

Jour 1

 

La veille, Maly avait vu le maréchal ferrant. Car si en octobre dernier, il était parti pieds nus, sur un parcours délimité, il était dans ce cas, hors de question de repartir ainsi. Il n'aura jamais fait une semaine comme ça, tout en sachant que nous avions des passages en montagne, et que cette fois, nous aurions à faire à du terrain beaucoup plus varié.

Une fois ses nouvelles chaussures tungstènes de posées, le départ était imminent. Et biensûr, toujours en side pull.

Ce matin là, j'étais toute excitée, j'étais trop contente de reprendre mon projet là où je l'avais laissé, de ce voyage entamé en octobre dernier, et laissé en "suspens". Mais depuis, il y avait 7 mois qui s'étaient écoulés, et certaines choses avaient changées. 

Ainsi, nous ne partions plus seulement Maly, Falco et moi, mais également avec Isis, mon petit chat borgne, qui ne me quitte plus, alors âgée de bientôt un an. Et au lieu de parcourir seule les routes de France, nous devions rejoindre un binôme, qui prenait la même direction que nous jusqu'en Ardèche.

Et une autre chose importante avait changé aussi, une chose qui vous anime et qui vous habite, qui vous hante quand ça vous manque, à faire mal, parce que l'absence, y a rien de pire. Et pourtant, j'avais fait ce choix, quitter l'être cher, l'être aimé, pour vivre un rêve, mon rêvé, tant espéré, tant préparé, tant désiré.

Ah l'Amour ! Le grand Amour, qui vient sonner à votre porte sans prévenir. C'est sur ce dilemme que je suis partie réaliser ce rêve.

C'est que le coeur, tiraillé et partagé, que j'ai entamé ce départ.

Au matin, je me suis rendue au pré de Maly seulement avec sa selle / tapis et son licol / side pull, Falco et Isis. J'avais encore quelques réglages à faire, vu que ma nouvelle sellen'était pas encore arrivée, ne chargeant mon paquetage, chez mes grands parents, à 5km de là.

Pour les fenders, j'étais vite fixée, ils étaient trop grand, et même si j'essayais de les raccourcir, ce n'était pas possible et toujours trop long. Alors, au lieu de rentrer chez mes grands parents à cheval, ce fût à pieds, où je les échangea contre des étriers classiques. Pis de toutes façons, ma nouvelle selle ne devait plus tarder à arriver, enfin, je l'espérais ! On s'était mis d'accord avec ma mère et Denis qu'ils viendraient me l'apporter dès qu'ils la recevraient. Car voilà depuis février que je l'attendais ! Pour une commande passée en décembre. Du retard, oui, ils en avaient, et pas qu'un peu !

Chez mes grands prents, j'avais pris mon temps pour tout charger, correctement. C'est en début d'après midi que nous avons pris la route. Mais si en octobre, je comptais sur un appuie GPS, cette fois ci j'avais prévu quelques cartes, mais tant qu'on était pas encore dans les montagnes, je voyageais à l'orientation du soleil, pour me rendre vers l'est - sud - sud est, y rejoindre mon binôme, qui avait déjà une semaine d'avance sur moi.

Isis voyageais dans son petit sac de transport que je pouvais mettre au dos, et Falco, suivait en laisse sur ma droite.

Seul ma grand mère était présente pour me dire au revoir, avec Jean Pierre, un ami.

C'est ainsi que peu à peu, ma grand mère disparaissait derrière, tandis que j'entamais mon voyage.

Nous avons marché quelques heures, avant de se poser sur les hauteurs, de l'autre côté de la ville de Coulommiers, que l'on voyait plus loin, au bas. Nous étions bien partis à l'Est, et profitions d'un superbe couché de soleil. Comme voisines, nous avions un troupeau de vaches. Un pré était de libre, mais il me paraîssait immense, du coup, j'avais tout de même préféré garder mon gros à la longue corde. 

Tandis que Maly s'activait à son activité préférer, celle de manger, Falco se reposait pas trop loin de lui et Isis explorait les alentours du campement.

J'avais posé ma tente, rangés mes affaires, et si j'avais eu mon amour au téléphone avant de partir, il fallait toujours que l'on reste en contact, d'une manière ou d'une autre. 

Le soleil se couchait, j'avais donné des nouvelles à ma mère également, du traditionnel message du matin et du soir, comme quoi, tout allait bien.

Le temps de manger un petit morceau, de nourrir Falco et voilà que le soleil disparaissait. Un nouveau petit tour du côté de Maly, pour vérifier que tout aille bien et que le noeud de la corde tienne, vu qu'elle était neuve, et je m'étais couchée dans mon duvet, avec Isis et Falco dans la tente.

Encore quelques messages, et je m'endormais.

Jour 2

 

Je ne sais pas comment cela était possible, mais mes yeux s'étaient ouverts avant même le levé du soleil. En jetant un oeil à l'extérieur de ma tente, dehors, il faisait toujours nuit et mon portable affichait à peine 4h du matin... Pour ce premier bivouac, j'avais eu un réveil bien matinal ! J'en profitais donc, pour faire un petit tour de routine et voir si tout le monde avait bien passé cette première nuit. Si Isis s'étirait de tout son long, Falco prenait l'air par la fente. Tandis que pour le gros, SUSPENS ! L'apercevant difficilement de là où j'étais, survolant du regard dans la pénombre, il me semblait pour le coup, bien loin de l'endroit où je l'avais attaché la veille. Et pour cause ! En allant à sa rencontre, suivant au passage la corde, il s'était bel et bien détaché pendant la nuit. Certainement dû à cette corde neuve, d'où le noeud a glissé. Attaché ou pas, il était resté près du camp, avec de quoi brouter pour encore des mois ! La rosée avait bien vite fait de mouiller l'herbe et m'étais retrouvée, avec moins de temps pour le dire, les pieds trempés. C'était pas cool pour commencer la journée ! En attendant l'aube, un petit dej' s'invitait avant de commencer à plier bagage.

Doucement mais sûrement, aux premiers rayons du soleil, nous étions de nouveau en chemin.

La journée ayant commencé de bonne heure, nous avions fait une première pause environ deux heures après, dans un endroit, qui paraissait "charmant", au premier abord, mais qui qui cachait, en réalité, une facette bien différente, de ce cadre, d'un semblant reposant. 

Derrière nous, non loin de ces petites marres, se trouvaient plusieurs immenses engars clos, avec quelques ventilos et sans aucune fenêtre, où laissait s'échapper le cri des volatilles qui y étaient enfermés... Le calvaire de ces poules élevées en batterie, qui ne verront jamais la lumière du jour.

Triste et mal à l'aise, je me sentais impuissante, devant ces batiments blancs... Ce lieu sympathique, n'était que la désillusion d'un paradis.

Partis après un petit casse croûte rapide, je passa au niveau de ces constructions, qui laissaient jusqte une large porte, pour seule entrée et seule issue.

La route continua, sous un superbe soleil. Tout allait pour le mieux, si seulement cette selle, ne me faisait pas un mal de chien. Je n'arrivais pas à tenir dessus plus de 2h, sans qu'elle me fasse un calvaire et plus le temps passait, et moins je tenais dessus. Ca devenait lamentable. Mais malgré tout, je savais profiter du trajet et en traversant un bois, nous avons dépassé une zone d'apiculture, où se trouvait plusieurs dizaines de ruches. Et c'est un peu plus loin, en dépassant le cours d'eau, que nous nous étions arrêtés pour la pause de midi.
Falco et Isis profitait de la fraîcheur de l'eau et des herbes en sa bordure, et Maly, tant qu'à lui, broutait tranquillement. C'est d'ailleurs lui qui donnait le signal pour repartir, en montrant son "impatience".

Villages traversés, campagnes désertes foulées, champs à perte de vue admirés, voilà comment la journée c'était terminée, avant de croiser le chemin d'Eric, notre hôte pour ce deuxième soir.

Jour 3

 

Réveil en douceur ce matin là, 9h. En me levant, je me disais sur le ton de la plaisanterie, qu'un jour sur deux, on dormait en bivouac, et ensuite chez l'habitant. Ca faisait donc notre première nuit chez l'habitant, avec berbecue, douche, et lit douillé dans une chambre chauffée, avant de prendre la direction de Provins, où j'avais rendez vous avec ma mère et Denis, qui m'apportaient mon nouvel appareil photo, un réflex ! Que j'attendais avec tant d'impatience. En effet, je n'avais actuellement plus que mon téléphone pour prendre des photos, mon numérique m'ayant lâché la veille du départ.

Des nouilles au petit déj, c'était sympa ! Fallait aussi dire, que le temps de se préparer, l'heure avait tourné, et que nous avions fini par quitter les lieux sur les coups de midi.

C'est à travers les champs, et en traversant quelques hameaux, que nous avons fait une première halte au cimetière de Voulton, le seul endroit où j'étais sûre de trouver de l'eau pour mes loulous, et me permettre de faire le plein de mes gourdes. Après s'être restaurés, et bien désaltérés, tout en profitant de l'ombre d'un pin, nous avions repris la route pour Provins.

Quelques heures après, nous l'apercevions de loin, arrivant par les hauteurs. Très jolie ville, nous l'avons rapidement visitée, un peu malgré nous, car nous tournions en rond, du fait que je ne trouvais pas le bon chemin de la gare. Mais c'est en début de soirée que nous y sommes arrêtés. C'était la première fois que je revoyais ma mère depuis notre départ de Paris, avant de prendre la route de Saint Augustin, en Seine et Marne. Mais vu l'heure à laquelle j'étais arrivée, nous n'avions pas beaucoup de temps, leur prochain train pour rentrer, était le dernier. En plus de l'appareil photo, ils m'avaient aussi apporter plein d'autres vivres, que je ne savais plus où les mettres. Le temps d'échanger encore quelques mots, de tester le réflex, en les prenant en photo avec Maly, et ils reprirent le train. C'est à la tombée de la nuit, que ma petite troupe et moi, avons reprit la route, en quête d'un endroit où passer la nuit. La nuit, c'était le cas de le dire, car elle tombait à grand pas. Mais il fallait impérativement que je sorte de ville. C'est sur les coups de 22h, près de Poigny, que nous avons passé la nuit, sur un terrain de foot.

Le temps d'attacher correctement Maly, de le débarasser de ses affaires et de le panser un coup, puis au tour de l'installation du campement, et d'Isis et du rangement des affaires. Manger un morceau et donner à manger aux p'tits cocos, que je termina la soirée sous les étoiles, au téléphone avec mon chéri, avec le peu de batterie qu'il me restait et après avoir rassuré ma mère sur mon bivouac.

A l'heure de se coucher, Falco et Isis se faisaient des papouilles, mais ce soir là, mon loup préférait tout de même passer la nuit dehors. Attaché à l'intérieur de la tente, c'était la première fois qu'il n'y dormait pas.

 

Jour 4

 

 

Il fait chaud, la matinée commence et un beau soleil ardent nous accompagnait. En sortant de la tente, Falco m'attendait tranquillement, couché à l'ombre de l'arbre. Mais il n'était pas tout seul, une jeune fille était là également ; "elle m'attendait". En effet, curieuse de savoir ce que je faisais, elle était restée là. Pour dire la surprise que j'ai eu en me levant ! C'est donc en discutant, que j'ai plié bagage, en profitant sur le moment, pour lui demander si elle pouvait faire charger mon téléphone chez elle en attendant. Aussitôt dit, aussitôt fait, elle l'emmena avec elle. Pendant que je sellais Maly, elle s'occupait d'Isis et Falco et c'est vers 10h, que nous avions repris la route, passant récupérer mon télpéhone par chez elle.

C'est la première fois que je n'utilisais pas de cartes pour m'orienter, je savais où je devais me rendre, et la direction que je devais prendre, m'appuyant avec l'orientation du soleil. Certainement l'expérience la plus sympa que j'ai vécu dans ma vie de routarde ! 

Direction l'Est, pour rejoindre mon binôme qu j'avais loupé, quelques jours auparavant, étant repartie de Belgique beaucoup plus tard que prévu.

Pas après pas, les chemins s'ouvraient à nous, nous laissant juste nos yeux pour nous émerveiller devant cette nature, ces paysages et cette beauté simple, laissant place à ce sentiment de bien - être.

Traversant ce paysage vallonné, nous nous étions arrêté à l'entrée de la forêt de Sourdun pour notre casse croûte de midi. C'est alors dans une vaste clairière, que nous avions profité du soeil, pour nous reposer un petit peu, avant d'entamer la traversée de la forêt.

Pour vérité, se sont les insectes qui ,nous poussèrent à reprendre la route de plus belle, plusieurs taôns, tournaient autour de mon gros et l'insupportaient. Et en moins de deux, j'étais de nouveau à cheval, pour la suite de notre périple. Malheureusement, ces bestioles, ne nous lâchaient pas et avais poussé mon gros à faire du trot, pour les semer. Ce ne fut que quelques longues minutes plus tard, que j'avais efin l'impression que nous étions enfin de nouveau seuls, profitant à nouveau, sereinement du paysage qui nous entourait, magnifique et verdoyant. C'était reposant et féérique.

En y arrivant tout à l'Est, j'étais excitée d'avoir apperçu dans un champ à droite, une famille sangliers, mais par contre relativement déçue de ne pas avoir un objectif assez gros, pour pouvoir les prendre correctement en photo... C'est ainsi qu'avec mon petit zoom, qu'il avait fallut se contenter d'apercevoir leur silhouette au loin, même en ayant tenté de m'en approcher davantage.. Ce n'était pas suffisant, mais la rencontre, restera gravée dans ma mémoire, comme tous les autres animaux que lon a vu sur la route (chevreuil, lapin, buse....)

Du haut de la vallée, des éoliennes se succédaient au loin, et en hésitant entre continuer tout droit ou prendre à droite, je continua vers Sud - Sud / Est. Plus tard, j'aurai aimé revoir ce choix, mais il est impossible de faire marche arrière.

C'est en fin de journée que je dépassais notre dernier village, à Melz sur Seine, où l'habitant de la dernière maison par le côté de mon arrivée, nous avait proposé de poser bagage dans son jardin.

Si seulement j'avais su que Melz sur Seine serait notre destination.

Chouette demeurre, traversée par un cours d'eau, c'était un endroit très charmant, malgré l'invaion de moustiques dès le soleil couché. Je sentais leurs piqûres même avec mon pull, et Maly en avait toute une nuée sous son ventre, le pauvre... Il n'y a jamais autant eu de cadavres autour de moi, quand j'au eu chassé les moustiques.

Notre hôte m'apporta une rallonge pour que je puisse charger mes appareils et me proposa une douche si j'en avais envie.

Sa salle de bain était superbe, tout comme son intérieur que j'avais pu entrevoir. Avec Isis qui m'avais fait ramper dans la terre, car mademoiselle s'était installée sus le bois de chauffage, ça faisait du bien de se sentir propre, A ce moment là, j'étais contente des sachets fraîcheurs que m'avait donné Eric pour Isis. Il était aussi l'heure de dîner pour moi, avant d'appeler mon coeur. Comme tous les jours, on s'appelait, plus facilement le soir, selon ma batterie. C'était notre petit rituel qui clôturait nos journées. 

Jour 5

 

Melz sur Seine, ce sera à notre insu, notre dernier jour et notre dernière destination. Comme toute la semaine, aujourd'hui il faisait encore très beau et j'avais pris de belles couleurs, que j'en plaisantais pour mes bras qui, eux, étaient restés blancs. Le temps de m'attarder sur la corde d'attache de Maly, qu'Isis nous retarda encore plus pour partir, d'une certaine manière. En réalité, elle avait à son sens les devants, mais m'attendait dans une souche d'arbre. J'avais dû faire deux trois fois le tour de la propriété en l'appelant, avant de me mettre à penser comme "elle", et la retrouver dans ce trou. Et oui, le harnais s'était ouvert, et elle partait à la conquête du monde, avant de réaliser que personne ne l'a suivait. Quand elle me vit, elle acourrut vers moi avec de petits miaulement et nous repartions sans tarder. J'avais déjà au revoir à notre hôte, qui était déjà parti. Ce jour là, notre chemin fût très court, tout juste 3h, avant d'en arriver à la fin. Sur un chemin, nous avions la Seine devant nous, et encore un choix à faire, tourner à droite ou bien à gauche. Et pour tout dire, ce jour là, j'aurai dû tourner à droite. Nous avions alors pris le chemin de gauche, innocemment, quand nous avions été surpris par le changement de terrain, où Maly s'enfonçait les pieds. Trébuchant plusieurs fois de suite, Isis descendit de cheval en même temps que moi, afin de faire demi tour. Seulement, Maly s'était tourné dans l'autre sens et retrébuchant, attérissant cette fois ci sur ma pauvre pépette. La vision d'horreur que j'avais ! Je voyais impuissante, mon chat se faire écraser par mon cheval, s'enfonçant dans le sol, en se retrouvant sous sa jambe pliée pour se relever, elle s'attaquait à elle dans des miaulement d'effroi et de douleurs. Falco, prêt de Maly, ne comprenait pas. Une fois que Maly avait réussi à se relever et à se dégager, le tout ayant désellé, il parti, en traînant les affaires, en mode "Petit Poucet". Mais il n'en était pas ma priorité. A cet instant précis, ma priorité était Isis, qui sortit de son trou en furie et en courant dans tous les sens, avec des miaulements grave. Heureusement que je tenais toujours sa laisse, pour l'éviter de partir, sans plus la retrouver, et qui m'aida à la calmer et la garder tranquille. Elle avait mal, et cherchait à mordre. J'enleva mon gilet et l'ai prise dedans. Elle souffrait, miaulait, grognait, mordait, mais se laissait faire. Une fois dans les bras, on repartait sur les traces de Maly et Falco, que je n'avais pas eu trop de mal à trouver, quelques mètres plus loin, au beau milieu d'un champ, avec une traînée de quelques affaires derrière. J'étais allée à leur rencontre, désangla Maly et évalua l'empire des dégâts matériels. Si ma selle était intacte, toutes mes sacoches avaient cédées, déchirées pour certaines, plus d'attaches pour d'autres.

Mais peu importe, maintenant il fallait agir vite pour Isis. A première vu, elle cherchait toujours à gambader, oubliant qu'elle avait mal ; je trouvais que c'était plutôt bon signe et n'avait pas de blessures apparentes. Ce qui me faisait le plus peur, c'était qu'elle fasse une hémorragie interne. J'étais bien contente d'avoir un portable avec de la batterie, pour nous sortir de cette mésaventure. Mais ce qui nous a sorti de là, ça été notre localisation dans le champ. Deux agriculteurs ayant vu l'ombre d'un cheval, étaient venu sans le savoir jusqu'à nous, ils "avaient vu le cheval au milieu du champ". En quelques mots, je leur expliqua la situation et ils me sortirent de là, à l'aide d'habitants  qu'ils connaissaient et qui avaient des chevaux. Me laissant de nouveau seule dans ce champ, ils étaient partis demander de les mettre au courant. En revenant, ils prirent mes affaires dans leur voiture, avec Isis. Je resella Maly, et nous les suivirent jsqu'à chez nos hôtes. Maly, Falco et moi, galopions derrière la voiture. Sur le chemin, nous avions croisé justement, le monsieur qui nous accueillait. En arrivant chez eux, nous avons laissé mes affaires et Falco chez des amis à sa femme et lui, et mis Maly dans un paddock à côté de leurs chevaux, tandis qu"il m'accompagnait le plus rapidement chez un veto qu'il avait prévenu.

Une fois sur place, il l'a consulta, mais sans radio, il ne pouvait donner de diagnostic précis. C'était toujours mieux que rien. Il pensait à une fracture au niveau de la hanche droite. Après l'avoir nettoyée, il lui avait mis une attelage et lui donna des anti douleurs. Ma pépette était stone, mais ne souffrait plus de vive douleurs. 

Avec plus de peur que de mal, nous étions repartis chercher Falco et mes affaires, avant de rentrer chez le monsieur, où sa femme nous attendait. Pour la nuit, ils me mirent à ma dispotion une petite dépendance, autonome, afin de me permettre de me retourner. M'invitant à leur table pour dîner, Isis se promenait dans ma chambre, tandis que Falco dormait. Après avoir passé la soirée avec mes hôtes à distuer, j'avais fini par rejoindre mes quartiers. Demain, allait encore être une longue journée, car il fallait encore que j'appelle mon veto, que je nous rappatrie à Paris, avant de rentrer en Belgique chez mon homme, et trouver une solution d'hébergement pour mon gros de manière plus durable, avant de le ramener en Belgique.

After

 

                                                                                 Le lendemain, j'appela mon veto dès l'ouverture du cabinet, qui me dit de passer dès que j'arrive sur Paris,                                                                                   dans l'après midi, pour faire les radios à Isis au plus vite.

                                                                                 Ce matin même, le mari ma ramène à la gare de Provins, avec Falco et Isis. Toutes mes affaires restant chez                                                                                   eux, que je reviendrais chercher plus tard.

 

                                                                                Une fois sur place, il examina Isis et lui retira son attèle qui lui n'était pas nécessaire, au vu du placement de                                                                                 la "fracture". Ayant d'autres rendez vous, il garda Isis pour lui faire les radios à la fermeture du cabinet. C'est                                                                                 donc Falco et moi qui rentrions à la maison, laissant Isis entre les mains du veto.

                                                                               Quelques heures plus tard, il m'appela, me donnant des nouvelles et ce qu'il en était des radios. Par chance,                                                                   elle n'avait pas de fracture, que ses "gros os" étaient intact, mais malheureusement, c'est tout ce qui était ligaments et petits os qui avaient cédé sous le poids. En consultation avec le chirurgien orthopédique, ils étaient confiant pour l'opérer et lui recréer le mouvement de son articulation. Elle était jeune, elle était vivace, et était pour la deuxième fois miraculée, on tenta donc le tout pour le tout, malgré une opération onéreuse. Le plus important était le bien - être de ma pépette et non la forme de mon porte feuille.

C'est donc le lendemain matin que tout se joua ; Isis passait sur le billard. On m'avait prévenue que je n'aurais pas de nouvelles avant l'après midi, mais arrive à un moment où les heures sont longues. Le téléphone dans les mains, impatiente et anxieuse, il sonna. L'opération s'était très bien passée, et elle se réveillait tranquillement. Elle a dorénavant de gros fils à la place de ses ligaments. Tout allait pour le mieux, et je pourrais la récupérer le lendemain, la gardant tout de même en observation, suite à cette lourde opération.

En allant la chercher, elle était toute pleine de vie, comme à son habitute, elle avait un large pansement, et je devais suivre quelques règlementations, pour sa convalescence. Hé oui, ma fifille devait user de sa patte le moins possible et donc bouger peu, trois mois, pour une cicratisation optimale, minimisant les séquelles qu'elle pourrait éventuellement garder. Le veto m'avait prévenu qu'il se pourrait qu'elle ne retrouve pas toute la mobilité de sa patte, à 100%. Mais j'avais confiance en lui, et surtout en ma pépette, et j'étais convaincue que tout irait pour le mieux. Déjà en rentrant, elle avait fait tout l'inverse de ce que le veto avait demandé, courrant dès sortie de sa cage de transport. 

Isolée dans un premier temps dans la plus petite pièce de l'appartement, on lui a fait ses nouveaux quartiers dans la cage une fois rentrés en Belgique.

Si au début, elle restait tranquillement dedans, il en a pas fallut de beaucoup pour qu'elle commence à faire la comédie pour en sortir. Plus le temps passait, plus nous lui laissions la possibilité de sortir de la cage pour dormir sur notre lit. 

10 jours plus tard, nous nous sommes rendus chez le veto pour le contrôle. Il lui retira son pansement et sa cicatrisait bien. Elle devait encore rester convalescente quelques semaines, mais le veto était toujours aussi confiant quant à son bon rétablissement.

Arrivé à la fin de la convalescence, trois mois après, sa cicatrice était belle, son poil avait commencé à bien repousser, mais surtout, elle remarchait correctement.

 

Aujourd'hui Isis marche toujours aussi bien et n'a gardé aucune séquelle, reprenant sa vie de petit chat.

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