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Les besoins du husky

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NE PAS ADOPTER UN HUSKY si...


 

Le chien nordique est un chien avec un caractère et des besoins biens particuliers.

On peut avoir de très bonnes raisons d’en adopter un, mais il y en a de très bonnes aussi pour ne pas l’adopter.


 

1. Vous ne faites pas de sport

Vous êtes plutôt pantoufle, claquettes? C’est vrai que les soirées foot devant la télé, ou les sorties boites de nuit, cinéma ou restaurant sont vraiment sympathiques. Le week-end, vous êtes plutôt à aller chez des amis ou faire les boutiques. Il ne vous reste plus vraiment de temps pour faire du sport ? D’ailleurs vous n’êtes pas de nature sportive, vous n’en pratiquez pas?

Voilà une première bonne raison de ne pas adopter un chien nordique ! Les chiens nordiques ont vraiment besoin de se dépenser. Se sont des chiens de travail et ils ont besoin de tracter quelque chose, de dépenser leur énergie quotidiennement, au risque d’avoir un chien mal dans sa tête et dans ses pattes, qui devra extérioriser ce surplus autrement ! Et rarement au goût des propriétaires.

On se dit souvent, et c’est le piège : « justement, je vais en prendre un, comme ça, ça me motivera et il m’accompagnera faire mon footing ou du vélo ». Mais si vous ne faites déjà pas de sport seul, ce n’est pas la présence d’un chien qui va y changer grand-chose, ou alors, pour combien de temps ? Chassez le au naturel, il revient au galop ! C’est se voiler la face tout comme l’achat de la carte du club de sport. On y va jamais à cette salle de sport ! Si on voulait vraiment faire du sport on commencerait par en faire chez soi ou dehors, de sa propre initiative, et ce régulièrement et seulement après on irait au club.

Ne prenez pas le chien en otage. Mettez vous au sport et quand vous prendrez vraiment du plaisir à en faire, et y trouver votre rythme, alors le chien nordique sera vraiment le bienvenu.


 

2. Vous voulez avoir un chien en liberté

Je vous comprends ! C’est magnifique un chien qui court en liberté, sans laisse. Il joue et s’éclate à loisir.

Mais déjà que les dangers sont partout, le pire reste leur instinct de chasseur et d’explorateur. Les chiens nordiques aiment découvrir le territoire qui les entoure. Ils n’hésitent pas à repousser les limites pour aller explorer les environs, toujours plus loin.

Il ne faut pas se leurrer, avoir un nordique c’est aussi se dire qu’on aura probablement jamais la possibilité de le lâcher dans un espace non clos, au risque qu’il ne revienne plus, trop pris par sa curiosité naturelle.

On se dit pas de soucis je suis un bon maître, j’ai beaucoup travaillé le rappel et le chien répond vraiment bien. Oui mais, voilà vous aviez oublié ou sous-estimé une information qui tôt ou tard vous rattrape : l’instinct du chien nordique. Il suffit d’une fois, une seule fois, où un lapin passe devant, ou n’importe quel animal qui réveil l’instinct du chien et lui donne envie de jouer et de chasser et le rappel est obsolète. Le chien disparaît, vous placardez des photos partout, vous faites des pieds et des mains pour le retrouver mais c’est trop tard.

On vous avait prévenu. Vous pensiez maîtriser la situation ou que ça n’arrivait qu’aux autres. Malheureusement non, vous ne reverrez peut-être plus jamais votre chien nordique.

A noter que même chez vous dans votre jardin, il faudra prévoir la bonne clôture, à la hauteur des envies d’escapades de votre chien, pour éviter toutes fugues.


 

3. Vous êtes toujours dehors

Vous êtes souvent absent du domicile et ce n’est malheureusement pas pour faire des randonnées avec votre animal mais pour faire comme la majorité des gens : aller au travail. En plus d’avoir une énergie folle, les nordiques ont besoin de s’occuper. Ce sont des chiens très intelligents, ils ont besoin d’activité et d’échange. Rester sagement à la maison sans rien dire ou ne rien faire n’est pas leur fort.

Si les chiens nordiques s’ennuient, que vous vous absentez vraiment longtemps et de façon régulières, ils vont s’occuper. Et vous savez comment ? Les chiens nordiques ont la réputation d’être destructeur (Attention tout de même ! Destructeur, oui et non, selon comment a été fait son sevrage, comment il est éduqué, et comment vous vous en occupez avant et après votre absence !). Sinon, ils vont trouver de quoi s’occuper avec de jolies meubles à ronger, des tapisseries à décoller, des grillages à mordiller, des trous à faire partout dans le jardin et j’en passe.

Je vous comprends, vous tenez à vos rosiers, à votre mobilier et vous devez travailler 10h par jour pour vivre. Ne prenez pas de chien nordique, si à votre départ et à votre retour, vous n'avez plus l'envie ni l'énergie de vous occupez de lui.

Mais à être moins catégorique, il faudra revoir son organisation ! Comme tout le monde, j’ai travaillé des journées entières, j’ai aussi vécu en appartement avec mon husky, mais j’ai aussi fait en sorte qu’en rentrant à la maison, ça soit ma priorité, et de l’emmener se dépenser dès mon retour ! Que ça soit pour 2h de marche, ou 1h30 de VTT, pas de soirée posée tant que Loulou n’était pas sorti comme il se devait.


 

4. Vous voulez un chien qui vous obéisse

Je ne sais pas si vous avez déjà vu les chiens de bergers, comme les borders collies par exemple ; c’est tout simplement magnifique de les voir à l’œuvre. Ils sont intelligents et surtout prennent vraiment plaisir à obéir à leur maître.

Oui mais voilà, le chien nordique, ce n’est pas tout à fait ça. Ils prennent plaisir à tracter mais sont têtus. Ils ont une intelligence qui leur font prendre du recule sur les ordres qu’on leur donne. Ils réfléchissent et n’effectuent la tâche que s’ils y trouvent un intérêt. S’ils n’ont pas envie, ils n’ont pas envie et il vous faudra beaucoup de patience et d’habileté pour leur faire réaliser ce que vous souhaitez.

Un chien qui obéit au doigt et à l’œil, pas pour lui !

Toutefois, ils auront une bonne obéissance pour les sports de trait !


 

5. Vous voulez un seul chien

Vous aimez la compagnie d’un chien et uniquement un seul. Mauvaise pioche! Les nordiques sont des chiens de meute. Ils vivent en groupe, avec une hiérarchie et ont besoin de cet équilibre pour s’épanouir comme il se doit. Puis, entre nous, l’adoption d’un premier appel souvent celle d’un second ! Voire d'un troisième... Et ainsi de suite ! 

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Combien de temps de sortie ou de sport a besoin un husky ?


Vous voulez savoir combien de temps il faut sortir votre futur husky ?

Combien a-t-il besoin d’activité sportive ? Vous vous demandez si votre husky sort suffisamment ?

Un husky sibérien a besoin de courir, de se dépenser, de travailler...

Avant de rentrer dans le détail d’une vraie réponse complète, et pour les plus pressé et/ou les plus « fainéants », qui n’ont pas le temps ou pas envie de tout lire, voici ma réponse généraliste :

Un husky a besoin de……..

2h de sortie et de sport par jour

Mais ATTENTION ! Cette réponse est très incomplète !

Maintenant qu’on a dit cette généralité, rentrons réellement dans le fond de la question : quels sont les besoins d’un husky ? En terme d’activité sportive et de sorties, de balades.


 

Tous les huskies n’ont pas les mêmes besoins !

En premier lieu, je dirais que tous les huskies n’ont pas les mêmes besoins. Tout d’abord parce qu’il y a la singularité de chaque être vivant, c’est à dire, que chaque husky évolue en fonction de son environnement, de son maître, de ses capacités, de ses expériences, etc. Mais aussi parce que génétiquement chaque husky est différent.

On va parler très brièvement d’eugénisme. L’eugénisme c’est le fait d’intervenir sur la génétique, pour contrôler l’impact sur le vivant.

Beaucoup d’huskies sont issus d’élevages et donc d’une sélection des reproducteurs en fonction de leur appareil génétique. Le husky sibérien évolue donc, comme les autres races de chiens, en fonction de l’image que l’homme souhaite obtenir. Il y a donc autant de type de husky que de différentes volontés humaines.

Par exemple, chez le husky sibérien, une fracture de plus en plus prononcée a vu le jour: c’est l’écart entre les show dog et le chien de travail.

« Show dog » et « chien de travail »

Le show dog est un type de husky qui a besoin de moins de sport qu’un husky typé course par exemple.

« Show dog », signifie « chien de beauté ». Certains huskies sibériens font des défilés de beauté pendant que d’autres font des courses en traîneau, parfois (rarement ?) ils font les deux.

L’un est plutôt court sur patte, avec une très belle fourrure fournie, souvent des yeux bleus et un caractère plutôt calme. Ce type de husky n’a pas les mêmes besoins que le dit « chien de travail ».

Le chien de travail, ou chien typé course, est plus haut sur patte, mince, profilé pour la course, il est très vif. Il a besoin d’énormément courir. Il est fait pour ça.

Ces différences ne sont pas binaires, il peut bien sûr y avoir des nuances. Par exemple mes chiens ne sont pas purement typés course, mais ne sont pas purement show dog n’ont plus. Mais ces 2 extrêmes vous permettent de comprendre la différence qu’il peut y avoir entre tel ou tel chien.

Je ne sais donc pas quel type ou quelle lignée est votre husky sibérien (ou votre futur husky), mais ce premier point est déjà à prendre en compte pour apprécier le besoin d’activité qu’aura besoin votre chien.


 

Toutes les sorties avec son chien ne se valent pas

Au delà du type de husky, les sorties outdoor ne se valent pas toutes. Clairement, une petite balade de 5 minutes en laisse autour du pâté de maison pour faire ses besoins et une sortie de 4h en liberté ou encore un entraînement de 1h en attelage, n’ont strictement rien à voir.

Donc lorsque l’on parle de « combien de temps faut-il le sortir? », il faut surtout préciser « quelles types de sorties? »


 

Balade avec son chien

Il y a la simple balade avec son chien. Le husky va être tenu en laisse au collier. La sortie va lui permettre de s’aérer l’esprit, de se dégourdir les pattes, mais pas réellement se dépenser.

C’est donc le strict minimum pour que le husky puisse être bien dans sa tête et entretenir un minimum son corps.

Il faudra passer beaucoup de temps dehors si le chien doit se contenter de ce type de sortie.

Si la balade est sans laisse, que le chien est détaché, il va pouvoir bien plus se dépenser. Mais…vous connaissez le husky sibérien et sa réputation de chien fugueur, au point où l’on met des clôtures électriques chez soi pour éviter qu’ils ne s’échappent. Le balader en liberté est donc une prise de risque.


 

L’alternative, serait les sorties dites « sportives » ! Et fortement conseillées !

Sortie sportive avec son chien

Je parle de sortie sportive pour toute sortie où l’on va vraiment faire du sport avec son chien, où il va pouvoir vraiment se dépenser physiquement :

  • le cani vtt ou bikejoring : faire du vélo avec son chien

  • le cani cross : courir avec son chien

  • le traîneau à chiens et le kart

  • le skijoëring : faire du ski avec son chien

  • la cani trottinette : faire de la trottinette tout terrain avec son chien

  • la cani rando : randonner avec son chien

Ces sorties ne sont pas forcément longues car ce sont des sports de traction, où le chien va prendre plaisir à se donner à fond pour tirer l’attelage. Il va utiliser tous ses muscles, son enthousiasme et son énergie dans la traction. Ces sorties sportives apportent plein de bienfaits à vous et votre chien et permettront de canaliser son énergie.


 

Mais ce n’est pas tout !

L’importance de la régularité des sorties

La fréquence à laquelle vous faites vos sorties est importante, d’autant plus si vous faites des entraînements.

Plus vous allez être régulier dans les entraînements, plus votre chien va gagner en capacité cardio-vasculaire, en musculature et en maîtrise de l’effort. Il va « s’habituer » à cette dose de sport. Si un jour ou plusieurs jours vous ne pouvez lui faire ses entraînements, cela lui créera un manque et il va commencer à « péter un câble », toute l'énergie qu'il aura emmagasiner pour LE jour d'entraînement, il ne saura plus comment l'extérioriser :

  • il va tourner en rond,

  • il va être plus nerveux,

  • il va plus facilement se chauffer avec les autres chiens,

  • il va grignoter le mobilier ou le grillage de l’enclos,

  • il va être moins réceptif aux ordres,

  • etc.

Et ça reste du vécu ! Personne n’est à l’abri de ne jamais tomber malade et être cloué au lit...

C’est donc hyper important que la fréquence de vos entraînements correspondent à un réel rythme de vie en commun, dont vous et votre chien avez besoin. Par exemple, ça ne sert à rien de l’emmener courir tous les jours pendant 1 mois pour que le mois suivant il ne sorte qu’1 fois dans la semaine, tout comme, il ne serait sûrement pas épanoui si vous le sortez tout le temps qu’une fois par semaine. Il faut trouver le juste équilibre entre ses besoins et ce que vous pouvez offrir.


 

J’ai un jardin, faut-il sortir mon chien ?

Beaucoup de gens pensent que parce qu’ils ont un jardin, voire même un grand jardin, il n’est pas nécessaire de s’occuper de son chien, d’emmener son husky faire des balades ou de lui faire un entraînement sportif.

C’est FAUX !

Un husky a besoin d’attention ! Il a besoin d’amour, de jouer, d’interaction, de faire du sport. Bref un peu comme vous quoi. 

Le jardin est clairement un atout par rapport à quelqu’un qui vit en appartement, mais le jardin ne se suffit pas à lui seul.

Laissez votre chien seul dans le jardin et vous verrez qu’il va toujours aller aux mêmes endroits. Au fil du temps l’herbe va disparaître et vous pourrez constater le parcours habituel de votre chien. Il va aussi s’ennuyer et cherchera à faire des bêtises pour s’occuper : creuser des trous, franchir la clôture, mordiller ce qui passe, etc.

La jardin ne doit pas devenir une belle prison dorée, qui, au final, pourra rendre votre husky plus malheureux qu’un de ses congénères vivant en appartement, mais sorti régulièrement.

Et par vécu, la première fois où un jour je me suis dis qu’on allait se contenter du jardin, par un mauvais temps, ce fût le même jour de sa première fugue !


 

L’alimentation du husky sibérien

La capacité physique de votre chien et l’énergie qu’il a besoin d’évacuer quotidiennement dépend aussi de son alimentation.

Un chien en bonne santé, avec une bonne alimentation, riche en protéine (pour l’énergie) et/ou avec des compléments alimentaires comme l’huile de saumon, aura bien plus de vitalité qu’un chien qui consomme une alimentation pauvre.


 

Des exemples concrets avec leurs chiens, par mon expérience :

OUI, j’ai vécu en appartement avec un husky, à Paris.

A pieds, il sortait 1h le matin, et 2 à 3h le soir.

En VTT, il sortait 45min le matin, et 1h30 le soir / alternance aussi avec une des deux sorties à pieds.

En roller, 2h de sortie le soir.

Le weekend, il sortait à la campagne, en libre (mon risque !), hors période de chasse et après un entraînement pour garder son attention.


 

OUI, j’ai vécu en maison avec jardin avec un husky, en Île de France.

A pieds, il sortait 2h / jour.

En VTT, il sortait entre 1 et 3h.

A cheval, on compte ça en nombre de km !


 

Et ce, de manière régulière, pas uniquement de façons ponctuelles dans la semaine, que cela ait été en ville ou à la campagne, avec un emploi ou pas. Chaque activité est bien-sûr ensuite à adapter selon la fréquence, l’état de motivation et de fatigue de chacun, entre le chien et son humain.

2.5mois

ATTENTION !! A la sur stimulation !

Que vous soyez en maison avec ou sans terrain ou en appartement, tout le monde peut adopter un petit loup chez nous, du moment que vous pouvez respecter leurs besoins d'exercice et d'activité, une fois qu'ils en auront l'âge.

C'est à dire, une fois qu'ils en auront l'âge ?

Beaucoup de jeunes propriétaires de chiots huskies pensent du moment qu'ils ont un husky, il a besoin d'exercice et de longues sorties tout de suite (et souvent par excitation d'avoir son nouveau compagnon à 4 pattes, d'en faire trop, trop vite). Mais non. Au risque de le faire tomber dans la sur stimulation et d'avoir un adulte instable voire "ingérable" par la suite.
Alors ce n'est pas parce que vous accueillez un chiot, de race husky (qu'il soit LOF ou non et c'est valable pour beaucoup d'autres chiens ayant besoin d'activité (border, malinois, Jack Russell...)), qu'il faut tout de suite lui faire des sorties de 2/3h, et ce, souvent sous peine d'entendre "oui mais après il n'est pas fatigué". Mais depuis quand dépensons nous un bébé jusqu'à épuisement ? Si vous attendez qu'il soit au bout du rouleau pour lui apprendre à s'arrêter, il ne saura jamais se poser s'il n'est pas épuisé quand il sera adulte. Et comment faire dans le cas où le chiot lui-même, ne prête pas attention à sa fatigue ? C'est à vous, en tant que propriétaire, d'apprendre à votre chiot à s'arrêter et redescendre en excitation. C'est à vous que revient la responsabilité de lui apprendre à se stopper et se poser, dès que l'activité est finie et non dès que votre chiot est arrivé à exténuation.

(Ici, je parlerais que des troubles du comportement que cela provoque et non des incidences que cela peut également avoir sur sa croissance).

Sinon, quelles conséquences ?

Une fois adulte, votre chiot aura appris au cours de sa première année, qu'une sortie ou une activité s'arrête seulement quand il est fatigué, arrivé à épuisement. Seulement... Un chiot qui a pris l'habitude d'avoir 2h de sortie bébé, est de loin de suffire adulte et épuiser un adulte... Ses besoins ont grandit en même temps que lui. Il lui en faudra au moins le double et là, les cas sont deux : soit on peut se permettre d'augmenter ses sorties par rapport à ses nouveaux besoins (qu'on lui a créé en le sur stimulant), soit on ne peut pas se le permettre et votre chien aura toujours un surplus d'excitation malgré les 2h de sortie, et vous vous retrouverez face à un chien qui ne saura pas se poser seul, démontrant des troubles du comportement, tels que des marches incessantes en tournant en rond à la maison, se coucher se relever sans cesse, destructeur, incapable de rester seul etc...

C'est ainsi que l'on entend souvent un propriétaire dire au moment de la sortie "Je dois aller épuiser mon chien" au lieu de "Je dois aller dépenser mon chien". Une nuance qui fait une grande différence et qui est à prendre en considération dès l'adoption d'un chiot.

Alors pour une vie adulte sereine et harmonieuse, soyez attentifs et vigilants aux besoins d'un chiot, ne lui en faite pas trop faire, au risque de le sur stimuler ; vous aurez bien le temps quand il sera adulte pour de belles et longues sorties sur les 15 prochaines années.
Pour donner une idée, au cours de la première année, votre chiot doit arriver à une endurance progressive d'une heure de sortie. Et à partir de ses un an, au minimum une 2eme heure pour une moyenne de 2h de sortie quotidienne, qui seront bien évidemment à adapter selon le type de sortie et d'activité, selon si marche au pied, marche sportive, cani VTT, cani trottinette ou autre. Toutes les sorties ne s'équivalent pas.

Les sports de traction ont également un âge minimum pour commencer. Alors si vous n'avez pas de projet ou d'objectif de compétition immédiat, pas avant 1 an.
Si vous souhaitez faire les premières compétitions à 1 an (pour le cani cross), les débuts d'entraînements peuvent se faire à partir de 10 mois, légers, courts, et en laissant toujours votre petit loup sur un sentiment de "trop peu".
Attention toutefois, si vous faites une activité par exemple tous les jeudis, il faudra s'y tenir ! Toute la semaine, votre chien va contenir son énergie pour CE jour-là. Alors si vous faites faux bond, il aura emmagasiné un excédent d'énergie qu'il ne saura plus comment extérioriser, et tombera dans le même comportement qu'une surstimulation.

Toutes mes familles en ont entendu parler lors de l'adoption de mes petits loups, je le répète, encore et encore, car c'est une des conditions à ne pas louper ni négliger pour une vie agréable avec son petit loup sur le long terme et des 15 années à venir.

Alors si je devais donner un conseil à l'adoption d'un chiot :

*Choisir une race de chien adaptée à votre mode de vie.
*Si vous avez choisi une race où il existe des lignées travail, sachez qu'entre un chiot issu d'une lignée chien beauté (Show Dog) et un chiot issu d'une lignée travail, cela va sensiblement jouer sur son caractère et besoin d'activité.
Si les parents ne sont pas LOF ou difficile d'établir la lignée, demandez le caractère des parents et s'ils travaillent, les gènes se transmettent.
*Le coup de cœur est important, mais le caractère l'est tout autant, si ce n'est plus. Orientez vous sur un chiot dont le caractère corresponde à votre profil, en plus de sa couleur et/ou son sexe.
*Ne pensez pas à tord que la présence d'un jardin puisse suffire à un husky (et à un chien en général). Loin de là. Que vous viviez dans 25m2 ou 250m2, votre chien aura besoin d'activités.
*Ne faites pas tomber votre chiot dans la sur stimulation. Adaptez les sorties et les activités à son âge. Il sera adulte bien assez vite et bien plus longtemps.
Un chiot reste un chiot, même si c'est un husky.
*Restez régulier dans les activités une fois adulte.

Et un autre conseil, si ici j'ai principalement parlé de la surstimulation, attention également à la soustimulation.
Ce n'est pas parce que votre chien adulte ne demande pas à sortir ou à faire d'activités qu'il n'en veut pas ou n'en a pas besoin. C'est à vous de lui en proposer et ensuite garder le rythme.
Un chien qui dort à longueur de journée et qui baille, n'est pas un chien flemmard ou de canapé. C'est un chien qui montre un mal être, qui s'ennuie profondément et qui attend que le temps passe. Il est en sous stimulation.
Quand je vois des personnes qui se "réjouissent" d'avoir un husky de salon, qui ne fait que dormir, cela m'attriste, car il ne connaissent pas leur chien et son langage.
Il y a tout de même des huskies bien plus calme, j'ai eu Ouzo, Patapouf & Rayko ; bien qu'ils restent tout de même des huskies, avec leurs besoins, entre un husky et un autre, la cadence ne sera pas la même.

Beaucoup d'éleveurs de husky refusent les adoptions en appartement, comme beaucoup d'associations et de refuges.
Chez nous, du moment où votre profil corresponde au caractère du husky en général et à un de nos petits loups en particulier, vous êtes les bienvenus pour commencer cette belle aventure nordique.
C'est le point que nous regardons en premier. Vient ensuite la composition du foyer et le style de logement.

Et pour la petite histoire, le chien que j'ai pris en exemple sur cet article est Falco, mon tout premier husky, qui a soufflé ses 10 bougies cet été 2020 et qui a été adopté à 16 mois, après avoir fait 2 autres foyers.

 


 

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