La PKD, on en parle ?
La PKD, Polykystose Rénale (POLYCYSTIC KIDNEY DISEASE en anglais), est une maladie génétique et héréditaire, ce pourquoi, il est important de faire tester non seulement les chats suspicieux de la développer, mais également et surtout les reproducteurs, afin d'éviter d'avoir des chatons atteint par cette maladie.
Domino - Persan - Décédé à 7 ans
En effet, il suffit qu'un des deux parents soit atteint, pour qu'il transmette cette dégénérescence à 50% de sa descendance, et ainsi de suite, chaque chaton, futur reproducteur, non testé et atteint, transmettra à son tour ce gêne défectueux, à 50% de ses chatons, à chaque portée.
Si les deux parents, sont tous les deux positifs au PKD, la chance d'avoir des chatons malades, augmente à 75%. Mais sachant qu'il s'agit seulement de probabilité, il se peut également que l'on se retrouve avec une portée saine, ou une portée positive au PKD. C'est au petit bonheur la chance, et ça n'a rien de sérieux.
A contrario, deux parents testés négatifs par ADN, ne produiront JAMAIS de chatons malades.
Le but de l'élevage, étant de faire, entre autre, attention, à ces maladies génétiques, en faisant tester ses reproducteurs par ADN, et d'écarter de tout programme d'élevage, les reproducteurs malades, positifs au test, pour éviter que les générations futures soient atteintes, et ainsi rarifier les cas, et peu à peu, éliminer cette maladie.
C'est également le rôle de l'éleveur, de garantir aux futures familles, des chatons en bonne santé. Le test, permet une meilleure garantie. Car se retrouver avec un chat malade, quelques années plus tard, sachant que cela aurait pu être évité... c'est faire souffrir tant le chat, que sa famille.
Cette maladie, atteint plus particulièrement les Persans et Exotics, mais également toutes les races apparentes.
Qu'est ce que la PKD ?
La PKD est une maladie héréditaire affectant les reins. Longue et lente à se manifester, elle évolue avec le temps, par la présence de kystes dès la naissance, en général sur les deux reins, qui grossissent au fur et à mesure que le chaton grandit (de 1 à 2 mm chaton à 2 cm une fois adulte). Ces kystes sont des cavités remplies de fluide venant des tissus sains du rein ; et il peut y en avoir de 20 à pas moins de 200 kystes sur un seul rein.
Ils détruiront progressivement les reins du chat.
Symptômes
Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 3 et 10 ans, mais, dans certains cas, leur apparition est plus précoce.
Le fait qu'un chat soit malade ou non à cause de sa PKD dépend de la taille et du nombre de kystes dans ses deux reins. Un chat présentera une insuffisance rénale (diminution de la fonction rénale) si les kystes occupent trop de place dans ses reins, au détriment des tissus sains. Quand il n'y a plus assez de tissus rénaux sains, les reins ne peuvent plus fonctionner normalement et le chat présentera des signes de la maladie.
- Insuffisance rénale
- Enorme envie de boire
- Enorme envie d'uriner
- Perte d'appétit
- Poils ternes
- Perte de poids
- Peut avoir des nausées
- Du sang peut être retrouvé dans les urines
- Très mauvaise haleine possible
Une fois que l'insuffisance rénale s'est déclenchée, elle est incurable. Néanmoins, avec un traitement adapté, même malade, il peut vivre encore quelques années.
Il est important de savoir que tous les chats atteints de PKD ne présenteront pas nécessairement une insuffisance rénale. Les animaux dont les kystes sont très peu nombreux ou très petits ne présenteront peut-être jamais de signes visibles de la PKD et mourront de tout autre chose.
Bien sûr, il ne faut pas paniquer, et demander conseil à son vétérinaire, et prévoir faire un test ADN, si cela n'a jamais été fait (sur les parents, ou sur le chaton même, si les parents n'ont jamais été testés). C'est le moyen le plus fiable pour savoir si positif ou négatif, à la PKD, et ainsi être soulagé, ou prendre à temps la maladie, avec un traitement.
Aujourd'hui, les tests ADN pour la PKD n'est "valable" seulement pour le Persan, et n'est pas adaptés pour les autres races, pouvant donner des résultats eronnés (négatif alors que positif, et vis versa), attendons donc, une mise au point de la part des laboratoires.